Les Tapis Persans, approche des origines : GHOM (Qom)
Ville Sainte d’Iran, située à 150 km au Sud Ouest de Téhéran.
Début du tissage dans les années 1930.
Matières :
- Velours : laine, laine et soie, ou soie
- Chaînes : coton ou soie
- Trames : coton ou soie
Tendance des couleurs : vert jade, bleu vert, turquoise.
S’inspirant des cartons de beaucoup d’autres origines, Ghom reste majoritairement dans une tendance florale dans son rythme décoratif.
Samani, TAPIS ROUGE à Lyon
Notre cocktail !…
Le jeudi 08 octobre, à partir de 18h00, à la galerie.
7 rue Auguste Comte – 69002 Lyon
Samani, tapis Persan : réduction d’une déformation
Les grandes dates de l’Empire Perse
Depuis les Achéménides
Avant J.-C.
559 CYRUS fonde l’Empire PERSE
559 – 331 Les ACHEMENIDES (DARIUS, XERXES,…)
331 Conquête d’ALEXANDRE LE GRAND
323 – 129 Les SELEUCIDES
228 avt. J.-C. – 226 après J.-C. Les PARTHES
Après J.-C.
226 – 641 Les SASSANIDES
637 Invasion ARABE
661 – 751 Le Califat de DAMAS
750 – 1258 Le Califat de BAGDAD
1220 – 1222 Invasion de GENGIS KHAN
1258 – 1336 Les MONGOLS
1380 Invasion de TAMERLAN
1369 – 1500 Les TIMOURIDES (descendants de TAMERLAN)
1502 – 1722 Les SAFAVIDES
1722 – 1736 Les AFGHANS
1736 – 1796 Les AFSCHARS
1750 – 1794 Les ZANDS (Chiraz)
1796 – 1926 Les KADJARS
1926 Les PAHLAVIS
1926 – 1941 REZA CHAH
1941 – 1979 Mohammed REZA CHAH
Le tapis de PAZYRYK
Le plus ancien tapis du monde.
Jusque dans les années 1940, en prenant comme référence la peinture italienne et flamande, le plus ancien des tapis était, pensait-on, du XVème siècle.
En 1949, l’archéologue russe Sergueï RUDENKO découvrit dans une sépulture princière de la vallée de PAZYRYK (Nord de la Chine, région Moghol), un tapis très élaboré, noué au nœud « ghiordes ».
Le carbone 14 a permis, avec les réserves d’usage, de dater cette pièce du Vème siècle avant J C.
Exposé au Musée de l’Ermitage à Saint Petersbourg, des cerfs, des cavaliers et des griffons ornent sa bordure et ses contre bordures.
D’après HERODOTE, lorsqu’un chef mourrait, il était embaumé et on lui faisait sillonner durant plusieurs semaines son territoire sur un char afín de lui rendre hommage.
Sa dépouille était ensuite déposée dans son tombeau (kurgan) avec sa femme, ses concubines, son char funéraire, ses chevaux et certains ses objets usuels.
Un an plus tard, une quarantaine de ses meilleurs gardes étaient égorgés et placés tout autour du tombeau, afin de veiller sur lui au royaume des morts.
(Taille : 200cm X 100cm)
Samani, tapis Persan : Tissage d’un angle
Les Soldes d’été
Bienvenue à la Galerie Samani à Lyon !
La Galerie Samani vous souhaite la bienvenue sur son blog. Nous espérons que ce dernier vous permettra de satisfaire vos demandes concernant les tapis et les tapisseries. Continuellement nous nous efforçons de le compléter par le fruit de nos recherches.
Vous pouvez venir découvrir la galerie Samani .
Par son immensité, l’univers du tapis d’Orient est troublant, déroutant et captivant à la fois. Nul ne peut avoir la prétention de le connaître parfaitement. C’est de plus un savoir qui s’acquiert un peu comme une langue maternelle avec, comme difficulté supplémentaire, le fait que peu nombreux sont ceux qui connaissent et parlent la “Langue du Tapis”.
Dans ce blog nous essayons de vous transmettre notre passion pour cet art qui regorge de secret et de magie. The two instincts struggling for the mastery, called by the same name, but. do my homework services
Tapis Persans : Généralités
Tapis : Les matériaux
La laine
Matériaux le plus utilisé pour le velours et parfois la chaîne ou la trame, la laine a différentes sources :
– Laine de mouton couramment employée (voir aussi Kork).
– Laine de chèvre généralement utilisée par les nomades.
– Laine de chameau utilisée par les nomades dans sa couleur d’origine.
Le coton
Employé pour la chaîne et pour la trame (partiellement au sein du velours dans certains tapis turcs, généralement anciens).
La soie
Matériaux très couteux quand il est de bonne qualité et assez résistant. S’emploie en chaîne, trame ou pour le velours. Est parfois utilisée pour surligner les motifs au sein de ce dernier.
“L’emploi de la soie n’implique pas obligatoirement une certitude de qualité ou de prix élevé”.
La teinture et les couleurs
La qualité et la finesse des matières premières employées permettent la recherche des décors du tapis et, par conséquent, l’emploi d’une quantité de teintes plus ou moins importantes.
Pendant longtemps le secret des teintures a été jalousement gardé. Elles étaient faites à base de végétaux jusqu’au début du siècle; chacun avait sa “petite cuisine”.
Parmi les principaux végétaux employés on trouve :
* Pour le rouge, la garance.
* Pour le jaune, le safran ou les feuilles de sumac.
* Pour l’orange, la racine de curcuma.
Le procédé d’application des teintures sur la laine diffère avec chaque artisan, le principe théorique de base étant la dilution de la teinture dans l’eau bouillante, et l’introduction des écheveaux dans ce mélange, le tout restant sous ébullition plus ou moins longtemps. Étant donné qu’il n’existait aucune rigueur dans les mélanges et le dosage des colorants, il est certain que jamais un teinturier ne pouvait refaire une même teinte, ce qui explique les changements de tons appelés “Abrach”, qui apparaissent dans certains tapis. Vers la fin du siècle dernier, apparurent les couleurs chimiques, faites au début à partir d’un dérivé du benzène, l’Aniline. L’emploi en était plus facile, mais le principe ne conférait plus aux tapis le vieillissement de teinte qu’ils avaient auparavant. Depuis, beaucoup de progrès ont été faits dans ce domaine, avec la création de nombreux produits, permettant d’obtenir des résultats qui ne déprécient en rien le tapis. Au contraire, ces produits autorisent l’emploi de coloris nouveaux qui favorisent davantage la recherche décorative dans les tapis fins.
« Reconnaitre les tapis », René Samani, 1991, éd. Massin